Ce qui est
sûr, c'est que les quadeurs n'achètent
pas leur engin pour le sortir seulement au moment
des salons et sur les pistes de ski
désaffectées en période
estivale. On peut donc s'attendre à une
augmentation importante du nombre de ces machines
en montagne (et dans la nature en
général) dans les prochaines
années. Et c'est bien là le
problème : il semble régner un
sérieux flou sur la législation en
vigueur. A priori, un quad peut rouler sur toute
voie autorisée à la circulation (sauf
les autoroutes) ; les quadeurs interrogés
considèrent qu'ils peuvent aller partout
où l'engin passe et où il n'y a pas
de panneaux d'interdiction. Pourtant, comme
l'explique un gendarme de la Compagnie de St Jean
de Maurienne, une route interdite à la
circulation ne comporte pas forcément de
panneaux d'interdiction... Chaque quadeur est donc
censé se renseigner auprès de la
commune concernée avant de s'aventurer sur
le terrain. Cela dit, à en juger par les
nombreux excés de vitesse constatés
(et parfois verbalisés) hier sur le circuit
de Valloire, on est en droit de s'inquiéter
du comportement de certains quadeurs
lâchés en pleine nature...
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