Au programme de la
matinée :
- Le pas glissé du fondeur, qui permet de
maximiser la glisse en restant le plus longtemps
possible sur une jambe, comme en ski de fond
- La conversion, adaptée selon l'inclinaison
du terrain et la nature du manteau neigeux. Une
bonne conversion permet au coureur de «
récupérer » et « souffler
» le temps de la manip, en optimisant le
geste.
- Des séances de peautage/dépeautage
effectuées le plus rapidement possible selon
un ordre d'exécution
déterminé. Une manip qui permet de
gagner des secondes déterminantes. A chacun
ensuite, comme l'a expliqué Pierre, de
« trouver le schéma qui lui convient le
mieux et de le connaître par cur
».
Autant
d'étapes cruciales dans le
déroulement de la course ; pour finir, un
exercice en relais par deux a permis de tester la
dextérité de chacun dans une
situation proche des conditions de
compétition (à bloc,
quoi
).
Vu les conditions,
montée obligée à la
brèche Arnaud, et descente en poudre
fantastique entre les sapins. Et vu le contexte,
champagne tout aussi obligé au pied de la
montagne, pour fêter la naissance de Titouan,
le fils de Pierre Gignoux. Au passage, un grand
merci à sa compagne Estelle de nous avoir
prêté son homme le temps de cette
matinée de briefing. Quant à Pierre,
il rempile pour une saison de compétitions,
« au minimum », et court cette
année aux côtés de Cyril
Champange (Caf Faverges), avec qui il a
terminé 4ème de la première
manche de la coupe du monde par équipe le 13
février dernier en Suisse.
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