Ca me titillait depuis longtemps.
Cet été, je suis allée faire un tour sur
la terre d'origine de mon grand-père Reza que je n'ai
pas connu. Ce voyage n'est qu'un aperçu, trop rapide
pour appréhender les contrastes de ce vaste pays. Mais
ce premier coup d'œil me laisse perplexe tant l'Iran semble
accumuler de contradictions. Dans la République islamique
d'Iran, les femmes sont assises à l'arrière des
bus et ont des wagons de métro réservés,
mais sont serrées contre les hommes dans les taxis collectifs.
Elles peuvent être ingénieurs mais aussi lapidées
pour adultère. Certaines femmes n'arborent le voile que
symboliquement et portent des vêtements près du
corps ou se maquillent, d'autres portent le tchador avec une
apparente conviction. Les
villes sont très propres, mais les campagnes et les montagnes
fréquentées sont jonchées de détritus.
Les restaurants traditionnels de kebabs côtoient les nombreux
fast-food et pizzeria. Le porc et l'alccol sont interdits mais
de nombreux Iraniens captent des centaines de chaînes
internationales via leur parabole illégale.
Trop d'Occidentaux ont de l'Iran l'image d'un pays arrogant.
Les Iraniens sont tout l'inverse, souriants, toujours accueillants
et disponibles. C'est un régal de voyager en Iran.
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