ARETE DU PIN, traversée
sud-nord (BELLEDONNE)
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Accès : par Brignoud,
Laval, Prabert
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Difficulté : PD
(passages de III+)
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Carte : Top25 IGN 3335
ET
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Météo : beau
se couvrant ; premier orage passager sur les arêtes
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Participants : Cécile,
Yvon, Fred
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Equipement : aucun, assurage
sur béquets (pas toujours fiables) essentiellement. Corde
de rappel (2x50 m) utile pour le dernier rappel.
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Ligne d'ascension : du
parking, rejoindre le Pas de la Coche, puis remonter dans les
pentes en direction du nord, en faisant un petit crochet par la
droite. Rejoindre un replat puis tirer au nord-ouest pour gagner
le pied du rocher. Une première pente herbeuse raide permet
de rejoindre le fil de l'arête. La première partie
est essentiellement herbeuse, avec quelques passages exposés,
et l'on peut avancer assez vite. Un grand gendarme se contourne
par la gauche sur des pentes d'herbe raides (petit assurage possible
en laissant 50 m de corde). Suit une petite desescalade et une
longueur de grimpe (III), puis un petit rappel (sangles en place).
On attaque ensuite la deuxième partie de l'itinéraire,
plus grimpante, qui comporte deux désescalades assez sérieuses
et impresionnantes, plus que difficiles. La grimpe ne dépasse
pas le III mais le vaut bien. La descente se termine par un grand
rappel (45 m env.), dont l'anneau formé par deux sangles
violettes n'inspire pas la plus haute confiance. Yvon y rajoute
une troisième sangle. Au bas du rappel, on tire sur la
gauche le long de la paroi, et, par une dernière désescalade
facile, on rejoint les éboulis. On traverse vers l'ouest
pour retrouver le sentier cairné.
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Commentaires
(conditions
) : ça commençait mal pour
Fred et moi, avec notre rappel complètement emmêlé
au départ. Le temps de tout démêler, on a
bien pris 20 minutes de retard sur Cécile et Yvon ! Le
reste déroule jusqu'à la fin de la première
partie, où on les retrouve nous attendant paisiblement
sur une pente d'herbe (et nous laissant leur rappel en place pour
gagner du temps). Ca recommence mal pour la deuxième partie,
avec à nouveau un incompréhensible tas de nœud
(maudite corde) et à nouveau plus d'un quart d'heure dans
la vue ! Coupe de speed et de chaud et miracle, on rattrape Cécile
et Yvon qui poursuivent tranquillement leur traversée.
Alors qu'Yvon attaque la dernière longueur qui le mène
au sommet, que Cécile s'apprête à le rejoindre,
et que Fred et moi entamons notre avant-dernier rappel avant la
montée finale... horreur, le tonnerre nous gronde au-dessus
de la tête tout proche. Il est arrivé là sans
prévenir. La panique manque de s'emparer de nous mais autant
ne pas louper notre rappel et rester concentrées. Finalement,
l'orage s'évacue vers le sud et nous laisse en souvenir
quelques gouttes de pluie et une belle frayeur. Nous pouvons donc
terminer l'ascension et rejoindre le rappel final laissé
en place là aussi par Cécile et Yvon, histoire de
se tirer de là au plus vite. C'est seulement sur le sentier
de retour qu'arrive le 2ème orage, carabiné celui-là,
suivi de près par une violente rasade de grêle...
mais là on était au chaud dans la voiture.
Cette arête du Pin est plus impressionnante que je l'aurais
imaginée, si près de nos classiques du col de l'Aigleton
et de la Jasse. Elle reste d'un niveau très abordable mais
la mauvaise qualité du cailloux complique un peu les choses,
un grand nombre d'écailles formant des prises ou béquets
absolulment non recommandables. L'itinéraire est quand
à lui plutôt évident.
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